Thomas Dutronc
On ne présente plus Thomas le facétieux, le musicien faisant danser jazz et java, chanson poil à gratter et pompe pince-sans-rire. Comme un manouche sans guitare. Tout à la fois crooner Frenchy et guitariste hors pair, biberonné à l’école de Django et jammant sous les chaleurs insulaires, entre cordes gypsies et chants corses. Comme souvent lors des fameuses nuits de Patrimonio…
Dans son dernier album, « Il n’est jamais trop tard » Thomas revient sur le fil de l’intime, à la fois tendre, mélancolique et toujours aussi espiègle, plus que jamais désireux de célébrer la vie depuis le départ de sa mère, Françoise Hardy, en juin 2024. Avec, résume-t-il, « ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare, ce qu’il faut de regrets pour la moindre chanson ».
Un carnet de route, entrepris avec ses complices de toujours, comme Rocky Gresset et Jérôme Ciosi aux guitares, entre autres, et dans lequel se dessine son jazz solaire et sans esbroufe, enrichi de nouvelles teintes pop et folk, sur des rythmes chaloupés. Il n’est jamais trop tard pour redécouvrir Thomas, notamment le 21 juillet au Théâtre de Verdure de Patrimonio.